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Aléas climatiques Macron promet 600 millions d’euros pour la gestion des risques

Lors de sa venue aux Terres de Jim, rassemblement organisé par les Jeunes Agriculteurs à Corbières (Alpes-de-Haute-Provence), le président de la République Emmanuel Macron a indiqué les contours de la réforme de l’assurance récolte et de la gestion des risques.

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« Nous allons créer le système d’assurance récolte français », a annoncé ce vendredi 10 septembre 2021 le président de la République, Emmanuel Macron, le 10 septembre 2021, lors de sa venue à Terres de Jim, grande fête agricole organisée chaque année par les Jeunes Agriculteurs et dont la septième édition se tient à Corbières (Alpes-de-Haute-Provence) jusqu’à dimanche.

 

© Chantal Sarrazin

Un système de gestion des risques à trois piliers

Devant des représentants des Jeunes Agriculteurs qui l’ont notamment interpellé sur la fréquence récurrente des aléas climatiques dans le département et leurs conséquences sur les cultures, le chef de l’État a précisé les concours du nouveau dispositif d’assurance récolte.

 

Ce système s’articule autour de trois piliers.

 

Ce qui est certain, c’est que le gouvernement veut encourager les agriculteurs à s’assurer. « Les agriculteurs sont trop peu couverts, a rappelé le locataire de l’Élysée. Moins de 30 % le sont actuellement, et dans certaines filières c’est beaucoup moins : 1 % chez les éleveurs et 6 % chez les arboriculteurs. »

 

Emmanuel Macron ne veut pas faire traîner ce dossier. Il a en effet précisé que le texte de loi sera présenté au conseil des ministres au mois de décembre prochain et sera mis en discussion à l’Assemblée nationale en janvier. « La loi sera votée sous cette mandature », a-t-il insisté.

Installation et prédation, les autres sujets abordés par Emmanuel Macron

Au cours de cet échange avec les jeunes agriculteurs, le président de la république a également évoqué la thématique de l’installation. La dotation aux jeunes agriculteurs qui a été revue dans le cadre de la Pac sera désormais gérée par les Régions. L’État s’assurera à mi-parcours de la cohérence nationale de ce dispositif.

 

Dans ce département des Alpes-de-Haute-Provence, fortement soumis par la prédation du loup, « les prélèvements vont continuer à être adapté aux taux d’attaques. » Un plan « vautour » va par ailleurs être adopté.

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